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Station charolaise

Une vente exceptionnelle

Cinquante veaux ont été vendus au prix moyen de 4 514 euros vendredi dernier à Créancey.


 

Par AG
Une vente exceptionnelle
La plus belle enchère (7200 euros) a été réalisée par plusieurs éleveurs du 71 sur un veau nommé Unmarquis, né en Haute-Saône au Gaec Michel.

Nouveaux records pour le GIE Charolais Évaluation ! Sa vente organisée le 14 février a livré un excellent résultat avec un taux de vente proche de 100% (98 %, un seul veau n'a pas été vendu). Le prix moyen atteint un niveau jamais établi à 4 514 euros (687 euros de plus qu'en 2024), avec notamment 18 reproducteurs au-dessus de la barre des 5 000 euros ! La plus belle enchère (7 200 euros) a été réalisée par des Saône-et-loiriens (Gaec Lamarre, Lavesvre, d'Enost, Ferme du Roussillon, EARL Lamarre) sur un animal né au Gaec Michel en Haute-Saône. « Soixante-seize boîtiers avaient été récupérés en amont et seize autres acheteurs potentiels étaient prêts à enchérir à distance. Tout cela augurait un très beau déroulé », réagit Martial Tardivon, animateur de la vente, qui soulignait les promesses de ce millésime : « de plus en plus d’acheteurs se montrent intéressés par ce rendez-vous. Le travail de la station sur la qualité des reproducteurs y est sans doute pour quelque chose ! ». Jean-Pierre Godot, président du GIE Charolais Évaluation, était forcément très satisfait : « Cette vente est exceptionnelle. Nous avions un super lot d'animaux, nous le savions. Nous ne pouvons être que contents, malgré cette année compliqué à gérer, notamment au niveau sanitaire. Merci à toutes les personnes qui ont contribué de près ou de loin à cette nouvelle réussite ».

Rencontre avec un acheteur

Pas mon dernier mot, Jean-Pierre

Pas mon dernier mot, Jean-Pierre
Jean-Philippe Benoist, ici avec ses « petites notes » sur chaque animal sélectionné, a acheté deux veaux vendredi dernier.

Il n'était plus venu à la station depuis « dix ou quinze ans ». Jean-Philippe Benoist, de Torcy-et-Pouligny, a remédié à cette absence en faisant le déplacement avec son voisin Olivier Neugnot, que nous avions rencontré dans notre édition du 7 février. Jean-Philippe Benoist était plus qu'un « simple visiteur » : « Mon idée était effectivement de repartir avec un taureau. Je regarde beaucoup les performances des reproducteurs de la station et leurs vidéos sur internet : force est de constater qu'il y a de plus en plus de qualité dans les lots proposés, toute l'équipe de la station fournit un travail exceptionnel. En plus, avec la FCO, des problèmes de stérilité peuvent arriver et là, nous avons une garantie de résultats, avec des taureaux testés ». L'éleveur avait consacré plusieurs heures à examiner les index des différents taureaux de ce millésime 2025 : « j'avais sélectionné six animaux sur mon ordinateur. Après ma visite du matin, le jour J, je n'en avais plus que deux ! J'ai misé sur Venus, né au Gaec Choubley ». Une ultime enchère à 4 100 euros a permis au Côte-d'orien de décrocher la mise. Olivier Neugnot venait d'en faire autant de son côté en achetant Ventura pour la somme de 4 250 euros (né au Gaec Mimeur, voir notre édition du 14 février). Mais les deux compères n'avaient pas dit leur dernier mot, comme l'indique Jean-Philippe Benoist : « le deuxième veau que j'avais sélectionné arrivait sur le ring… Les enchères montaient régulièrement, mais pas si vite que certains veaux. J'ai regardé Olivier, je lui ai demandé si on tentait le coup à deux, il m'a fait signe… Nous avons misé sur l'animal et c'est passé ! ». Vital, né lui aussi au Gaec Mimeur à Thoisy-le-Désert, a été acquis par les deux éleveurs de Torcy-et-Pouligny sur une enchère à 6 100 euros.

Reproducteurs charolais

Et maintenant, la vente de printemps

Et maintenant, la vente de printemps
Éric Bize, nouveau président de la Fédération, donne rendez-vous aux acheteurs.

Il y a toujours « moyen » de se procurer de bons reproducteurs Charolais en Côte-d'Or. Après la semaine commerciale du comité d'agriculture de Semur-en-Auxois et le rendez-vous de la station de Créancey vendredi dernier, voici la vente de printemps de la Fédération charolaise ! L'opération a été lancée lundi et se poursuivra, comme son nom l'indique, jusqu'au printemps. « Treize élevages sont inscrits, chacun d'entre eux vous accueillera dans les meilleures conditions », présente Éric Bize, éleveur à Châtellenot et nouveau président de l'association. Pas moins de 130 reproducteurs sont proposés : « un catalogue est disponible sur internet (voir plus loin) ou sur simple demande auprès de la Chambre d'agriculture. Une page est à chaque fois consacrée par élevage, avec une photo, la présentation du cheptel et le listing des reproducteurs ».

Interrogé sur sa nouvelle fonction au sein de la Fédération, Éric Bize réplique aussitôt par le travail collectif : « c'est ma façon de voir les choses, chacun aura des tâches bien précises à effectuer. La Fédération continuera de fédérer les éleveurs charolais de notre département, nous aiderons l'organisation des différentes manifestations et, plus globalement, nous assurerons la promotion de notre race à la moindre occasion. Nous avons un projet en tête mais il est trop tôt pour en parler, nous l'aborderons tous ensemble lors de notre assemblée générale, qui aura lieu en mai sur l'exploitation de Sébastien Tursin à Villargoix ». Ancien vice-président de la Fédération, Éric Bize succède à Laurent Choubley et est lui-même remplacé par Jean-Pierre Godot, éleveur à Sainte-Sabine. Renseignements : 03 80 90 68 80, lydie.perrin@cote-dor.chambagri.fr, page Facebook « Fédération Charolaise de Côte d'Or » et bourgognefranchecomte.chambres-agriculture.fr/cote-dor/