Un revenu fixe
Embauché il y a près de 11 ans au sein du groupement employeur de la Nièvre, Sébastien Chaufournier vient de s'installer tout en poursuivant ses missions.

Avec un CAP et un BPRE au lycée de Challuy, Sébastien Chaufournier (28 ans) a été embauché au groupement d’employeur afin de prêter main-forte aux adhérents qui en auraient besoin sur leurs exploitations. 11 ans plus tard, il y est toujours. « Je suis chez le même patron depuis tout ce temps, car je m’y sens bien et que mon travail correspond à ce qu’il attend » pointe Sébastien Chaufournier. Si au départ il s’agissait d’un premier emploi, aujourd’hui il s’agit d’un complément de revenu.
Complément
En effet, Sébastien Chaufournier s’est installé en novembre 2021, en reprenant la suite de son père parti à la retraite. « J’ai toujours voulu faire ça, et cela était une évidence pour moi. Mais, la conjoncture étant ce qu’elle est, continuer à travailler pour le groupement me permet d’avoir un complément de revenu fixe, d’autant que je viens d’acheter une maison. En somme, mon salaire permet de rembourser mon prêt. Je pense continuer ainsi au moins pendant 4 à 5 ans, car ce sont les premières années qui sont difficiles quand on s’installe avec tous les investissements à faire ». Depuis son installation, Sébastien Chaufournier est missionné 2 jours par semaine dans une autre exploitation à Corvol-d’Embernard.
Pendant ce temps
Lorsqu’il n’est pas sur son exploitation, les tâches doivent tout de même s’effectuer : « Je panse mes animaux avant de partir chez mon patron, et durant la journée, mon père prend le relais s’il y a un problème et que je ne suis pas là ». Une situation qu’il définit comme temporaire : « mais, cela ne pourra pas durer éternellement, car mon père est en retraite ; mais en attendant, c’est une aide précieuse ».
Facilité
« En tant qu’employé, il nous suffit de donner nos feuilles d’heures au référent. Et le patron, lui, n’a rien à faire niveau papier. C’est le groupement d’employeur qui se charge d’établir les fiches de paies et toutes les déclarations. C’est d’une simplicité désarmante. Il suffit d’être adhérent au groupement. Il faut aussi souligner que les employés peuvent suivre des formations proposées par le groupement, et ce sans débourser un centime, ce qui est parfait quand on débute ».
Une vocation
Pour conclure, Sébastien Chaufournier évoque les qualités requises pour faire partie du groupement : « il faut savoir s’adapter – même si pour ma part le travail est équivalent à celui que je fais chez moi. Il faut également être autonome, car si cela se passe bien, le patron nous donne des responsabilités. C’est très formateur, mais dans tous les cas il ne faut pas compter son engagement. Il faut faire cela par passion pour éviter les mauvaises surprises ». Pour la suite, il pense devenir adhérent au groupement car il dit simplement : « c’est un système pratique qui offre une sérénité d’esprit pour le chef d’exploitation ».