Axéréal
Moisson 2019 : des rendements aux rendez-vous
La coopérative Axéréal vient de publier les premiers rendements pour la campagne de moisson 2019 en conventionnel pour le secteur Loire-Nivernais. Une moisson qui dans l’ensemble donne satisfaction à l’organisme stockeur.

« C’est une moisson qui est bonne en rendement et en qualité ». Telles sont les premières conclusions de Patrick Tetard, le président de la région Loire Nivernais Nièvre chez Axeréal. Un volume qui est annoncé au niveau national entre 38 à 39 tonnes.
Pour lui le mois d’avril a été déterminant dans la réalisation de ces rendements en conventionnel. Cependant, il faut nuancer car les résultats peuvent être hétérogènes en fonction du type de sol. Les terres superficielles et argilo-calcaires ont souffert du manque d’eau à la différence des terres profondes qui ont su résister à la sécheresse. Les résultats cultures par cultures confirment en effet une bonne campagne pour Axéréal. L’orge brassicole est estimé à 72 q/ha de moyenne avec un calibrage de 73 et un poids spécifique (PS) de 64,5. L’orge nature fait encore mieux avec une fourchette de rendements entre 75 à 80 q/ha. « Nous avons constaté sur cette culture que les variétés hybrides ont performé » explique Patrick Tétard. En ce qui concerne l’orge de printemps, les rendements pour Axéréal sont cette année excellents avec une moyenne de 68 q/ha. « Nous proposons également de l’orge de printemps mais qui est semé à l’automne où là aussi nous avons des résultats très satisfaisants de 75 q/ha mais avec un peu moins de protéine. Nous sommes même à la limite basse de ce que nous pouvons accepter c’est-à-dire aux alentours de 9,8 » poursuit l’élu.
Une très bonne année aussi pour le blé
La culture du blé n’aura pas non plus trop souffert du manque d’eau. Axéréal enregistre une moyenne de 71 q/ha mais avec là encore des résultats très hétérogènes qui varient entre 50 à 80 q/ha selon les types de sols. Le PS est également bon et termine la campagne au alentour de 79 pour un taux de protéine de 12 %. « Ce qui est intéressant à signaler cette année c’est que dans chaque remorque il y avait du volume et du poids ce qui n’est pas toujours le cas. Enfin en ce qui concerne le pois d’hiver, il est enregistré entre 40 à 45 q/ha ce qui est un bon résultat » estime Patrick Tétard. Malheureusement certaines parcelles ont dû être déclassées du fait du salissement. « Nous avons eu trop de repousse de blé dans l’orge et nous ne pouvions pas le classer. Nous avons pourtant chez Axéréal un taux d’admissibilité à 2 % que nous avons porté à 4 % durant la campagne, mais malgré tout dans certaines remorques cela n’a pas suffi » explique-t-il. Malgré les conditions climatiques la coopérative a réussi à collecter du colza. Pour l’élu, il serait trop tôt d’enterrer cette culture. « Certes cette année nous avons récolté uniquement que 10 % des parcelles prévues, néanmoins sur certaines zones nous avons quand même 40 q/ha, ce qui n’est pas si mal compte tenu de la météo. C’est bien la preuve qu’il est encore utile de semer du colza. Pour anticiper, il serait judicieux l’année prochaine de le semer plus tôt et de l’associer avec une autre culture. Les cultures alternatives peuvent être également une solution mais à condition de contractualiser au moment du semis car il s’agit de culture de niches pour lesquelles il n’y a pas pour le moment de marché. De plus cette année ces cultures n’ont rien donné » conclu Patrick Tetard.
Pour lui le mois d’avril a été déterminant dans la réalisation de ces rendements en conventionnel. Cependant, il faut nuancer car les résultats peuvent être hétérogènes en fonction du type de sol. Les terres superficielles et argilo-calcaires ont souffert du manque d’eau à la différence des terres profondes qui ont su résister à la sécheresse. Les résultats cultures par cultures confirment en effet une bonne campagne pour Axéréal. L’orge brassicole est estimé à 72 q/ha de moyenne avec un calibrage de 73 et un poids spécifique (PS) de 64,5. L’orge nature fait encore mieux avec une fourchette de rendements entre 75 à 80 q/ha. « Nous avons constaté sur cette culture que les variétés hybrides ont performé » explique Patrick Tétard. En ce qui concerne l’orge de printemps, les rendements pour Axéréal sont cette année excellents avec une moyenne de 68 q/ha. « Nous proposons également de l’orge de printemps mais qui est semé à l’automne où là aussi nous avons des résultats très satisfaisants de 75 q/ha mais avec un peu moins de protéine. Nous sommes même à la limite basse de ce que nous pouvons accepter c’est-à-dire aux alentours de 9,8 » poursuit l’élu.
Une très bonne année aussi pour le blé
La culture du blé n’aura pas non plus trop souffert du manque d’eau. Axéréal enregistre une moyenne de 71 q/ha mais avec là encore des résultats très hétérogènes qui varient entre 50 à 80 q/ha selon les types de sols. Le PS est également bon et termine la campagne au alentour de 79 pour un taux de protéine de 12 %. « Ce qui est intéressant à signaler cette année c’est que dans chaque remorque il y avait du volume et du poids ce qui n’est pas toujours le cas. Enfin en ce qui concerne le pois d’hiver, il est enregistré entre 40 à 45 q/ha ce qui est un bon résultat » estime Patrick Tétard. Malheureusement certaines parcelles ont dû être déclassées du fait du salissement. « Nous avons eu trop de repousse de blé dans l’orge et nous ne pouvions pas le classer. Nous avons pourtant chez Axéréal un taux d’admissibilité à 2 % que nous avons porté à 4 % durant la campagne, mais malgré tout dans certaines remorques cela n’a pas suffi » explique-t-il. Malgré les conditions climatiques la coopérative a réussi à collecter du colza. Pour l’élu, il serait trop tôt d’enterrer cette culture. « Certes cette année nous avons récolté uniquement que 10 % des parcelles prévues, néanmoins sur certaines zones nous avons quand même 40 q/ha, ce qui n’est pas si mal compte tenu de la météo. C’est bien la preuve qu’il est encore utile de semer du colza. Pour anticiper, il serait judicieux l’année prochaine de le semer plus tôt et de l’associer avec une autre culture. Les cultures alternatives peuvent être également une solution mais à condition de contractualiser au moment du semis car il s’agit de culture de niches pour lesquelles il n’y a pas pour le moment de marché. De plus cette année ces cultures n’ont rien donné » conclu Patrick Tetard.