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Fête du Bœuf

Les coulisses de l'organisation

La fête du Boeuf se déroule le 26 avril à Créancey. Nous avons contacté les organisateurs pour évoquer la préparation et toutes les choses à faire en amont. Et même le jour J.


 

Par AG
Les coulisses de l'organisation
Concours bovins et ovins, buvette, restauration... Beaucoup de personnes participent chaque année à la Fête du Boeuf. Éleveurs, pensez à vous inscrire si cela n'est pas encore fait !

Nous nous concentrons aujourd'hui sur la Fête du Bœuf car celle-ci est d'actualité, mais bien d'autres concours d'animaux peuvent l'illustrer. Organiser ce type d'évènement ne s'improvise pas. Une première réunion de préparation a lieu trois à quatre mois en amont avec déjà son lot de sujets à traiter. Le « sanitaire » est la priorité du jour, des contacts sont programmés avec la DDPP et le GDS pour « suivre à la lettre les différentes directives ». Les membres de l'association évoquent aussi les nouveautés de l'édition à venir, la planification et la communication autour de l'évènement. Vient ensuite le « concret » : cette année, des courriers inscriptions ont été envoyés à 304 éleveurs (194 en bovins et 110 en ovins), en Côte-d'Or et dans plusieurs départements limitrophes. Une centaine de sponsors sont également contactés. De nombreuses relances sont à chaque fois nécessaires pour « tout caler ». Une fois les inscriptions réceptionnées (dépêchez-vous, nous jouons déjà les prolongations, la date limite était ce mercredi), les services de la Chambre d'agriculture renseignent et impriment les diplômes de chaque animal, qui seront affichés le jour du concours.

On enchaîne

La liste des animaux inscrits est transmise au GDS, pour vérifications sanitaires. D'autres invitations sont envoyées à des personnes et organismes susceptibles d'acheter des bêtes le jour J. Cette année, 35 courriers sont concernés. « Il y a aussi le jury à inviter, mais aussi les personnalités. Pour tout ce qui tourne autour de la restauration, il y a forcément des choses à voir avec le traiteur », ajoute Jean-Louis Brazey, responsable de l'organisation. Les préparations ne s'arrêtent pas en si bon chemin : ce n'est qu'un exemple parmi d'autres, mais dans un concours de boucherie, la quasi-totalité des animaux sont « plaqués », il faut donc commander beaucoup de « métal » pour récompenser les éleveurs et les animaux. Pour ce faire, les responsables prennent contact avec la Fonderie Doutre, dans le département du Maine-et-Loire.

On y est presque

La préparation du pôle agricole a lieu le mercredi qui précède le concours. De nombreux bras sont nécessaires pour tout installer, ils le seront également pour tout ranger, une fois les épreuves terminées. Les animaux, eux, sont accueillis la veille de l'évènement, et de nouvelles vérifications s'imposent : papiers, passeports, certificats sanitaires et tout le reste, rien n'est laissé au hasard. La base de données des animaux est mise à jour, des feuilles de jugement sont éditées. Le jour J, entre 7 et 10 heures, les services de la Chambre d'agriculture réceptionnent et saisissent le palmarès. Les lots et dons des généreux partenaires sont répartis en fonction des performances de chaque participant, ils seront distribués lors de la remise des prix au cours de l'après-midi. Avant le départ des animaux, chaque éleveur est questionné sur sa journée, histoire d'établir un bilan de la vente. Mais au fait, à quel moment les organisateurs peuvent-ils souffler ? « Nous le faisons réellement en fin de journée, surtout quand tout s'est bien déroulé, avec de belles ventes à la clé ! », répond Jean-Louis Brazey, qui remercie toutes les personnes qui se donnent et s'investissent dans cette belle fête du bœuf à Créancey, qui célèbre son dixième anniversaire le mois prochain.