Le vin à l'honneur
Ces samedis 15 et dimanche 16 mars, Auxerreexpo accueille le salon des vins. C'est l'heure des dégustations.

« On ne goûte pas tous les vins, parce que sinon… », confesse Laure, visiteuse du Salon, en rigolant. Ce samedi matin, les dégustations vont bon train. « On goûte tous les vins, on n’est pas chauvins », témoigne Guylaine accompagnée de son mari. L'objectif : remplir sa cave à vin. Les vins de Bourgogne sont surreprésentés, pour autant ce ne sont pas les plus attendus. « On connaît bien ceux du terroir du coup quand on vient ici c'est pour goûter le vin d’autres régions », complète Ghislain, le mari de Guylaine. Le salon des vins donne rendez-vous chaque année aux amateurs de vins, un pari tenu. « On vient chaque année, on repère des producteurs, il y en a des nouveaux. Mais chaque année, le nombre d'exposants baisse, c'est dommage », confie Guylaine.
À la quête de nouveauté
Raphaël Masson présente sa nouvelle gamme sur son stand, placé stratégiquement, à deux stands de l'entrée, il espère pouvoir avoir une nouvelle clientèle auxerroise. « Je représente l'Yonne et plus particulièrement les vins du Tonnerrois, parce que les gens d'Auxerre les aiment bien et ne vont pas forcément dans le Tonnerois pour les acheter. C'est l'occasion de venir ici pour les rencontrer », déclare le représentant du Domaine Marsoif. Un moyen d'alimenter sa clientèle. « C'est pour se faire connaître, surtout pour les appellations de Bourgogne Tonnerre, ce n'est pas encore connu et reconnu de tous, même des Auxerrois », témoigne-t-il.
Quant à Christelle, elle représente le domaine familial de Migé et propose le nouveau millésime familial. « Le panel de notre terroir qu'on propose c'est toujours une appellation de vin en traditionnel, en vinification encuve inox, que ce soit en Coulange comme en Irancy », affirme la représentante du domaine Bon & Fils. L'an dernier a laissé des traces dans les souvenirs de Christelle. « Ce n’est pas évident pour un jeune de reprendre ou même de continuer une exploitation. L'année dernière on n’a même pas rentré 5 % de notre production. Tout est tombé malade, vu qu'on est en bio, la récolte 2024 a été compliquée, les banques sont frileuses, on n’a pas d'aides, donc je ne suis pas certaine que les mois à venir soient évidents », conclut la commerciale du domaine, contente de pouvoir participer au salon et vendre ses produits.