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GDS de l'Yonne

Le point sur la situation sanitaire

C'est le mardi 18 février que Désiré Paul, président, Christophe Charrier, trésorier et Armelle Courtois, assistante de direction, ont fait le point sur les maladies sanitaires que subissent les éleveurs. État des lieux.

Par c.s
GDS
assemblée générale du gds 89

C'est avec soulagement que le GDS tourne la page sur 2024, une année particulièrement compliquée pour les agriculteurs avec les intempéries et l'humidité constante des sols. Malgré la fin de cette ère, cette période a laissé des séquelles notamment le développement des insectes ce qui a généré une recrudescence des maladies vectorielles (FCO, Besnoitiose, …).

Pour les éleveurs de bovins

L'IBR, maladie réglementée en cours d’éradication, est encore présente dans 7 cheptels du département. Au vu du taux de contamination, ces cheptels devraient être assainis avant la fin 2026. Pour rappel, l'objectif national 2027 est que près de 99.8 % de cheptels soient indemnes.
Dans le cadre des mouvements, l’année 2024 a vu le nombre des introductions augmenter significativement (+1 000 bovins introduits).
Concernant la Besnoitiose, maladie non réglementée, sur 23 545 bovins testés (introduction et prophylaxie) seuls 0.89 % ont réagi dans 8 exploitations du département ; 6 d’entre eux ont signé le plan d’assainissement proposé par le GDS qui consiste en un accompagnement technique et financier.

Un point sur les caprins et les ovins

Concentrons-nous maintenant sur les Ovins et les Caprins. Dans le cadre des missions déléguées par la Direction Départementale de l'Emploi, du Travail, des Solidarités et de la Protection des Populations (DDETSPP), le GDS a lancé 224 interventions de prophylaxie sur la campagne 2023-2024.
À travers divers dispositifs, des prises en charge ont été faites à hauteur de 7 000 euros comprenant les chèques sanitaires, les actes de prise de sang en lien avec la prophylaxie, les analyses liées aux avortements ainsi que le soutien au diagnostic.

Bilan de la situation

Le GDS a malheureusement affiché un déficit de – 15 624 euros pour l'exercice.
Entre les difficultés croissantes des éleveurs et la baisse constante des subventions, l’avenir s’annonce compliqué quant aux aides financières qui pourront être apportées aux éleveurs. Le GDS travaille actuellement pour trouver des solutions de financement.

C.S