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Tourisme

L'agrotourisme dans l'Yonne

À l'occasion du salon « Et si on parlait tourisme ? », Christine Busson, ancienne élue à la Chambre d'agriculture de l'Yonne déplore le manque de visibilité des producteurs locaux dans le tourisme icaunais.

Par Charlotte Sauvignac
Tourisme
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produits locaux

Venue spécialement d'Alsace, Nathalie Kaltenbech, responsable d'Iter Vitis, est intervenue au cours de la conférence du salon « Et si on parlait tourisme ? », sur la création et le développement de la Route des Vins d'Alsace. « En Alsace, on fait figure d'exemple dans l'œnotourisme », affirme-t-elle. « C'était pour montrer ce qu'on a mis en place chez nous, puisqu'en Alsace l'œnotourisme ça date. J'ai notamment parlé de la route des Vins d'Alsace, cette grande dame qui ne vieillit pas mais qui reste jeune. On a développé énormément d'animations et d'événements tout le long de cette route d'Alsace », ajoute-t-elle.
L'œnotourisme icaunais connaît déjà un éclairage avec la route des vins de Bourgogne, développée par Yonne Tourisme. Un parcours qui survole les vignobles de Chablis, de l'Auxerrois, du Tonnerrois, de Joigny et de Vézelay.
Nathalie Kaltenbech était accompagnée par plusieurs figures locales, dont Christine Busson, ancienne élue à la Chambre d'agriculture de l'Yonne et responsable du réseau « Bienvenue à la Ferme ». Cette dernière déplore le manque de moyens mis en place dans le département pour développer l'agrotourisme. « J'ai demandé à Nathalie Kaltenbech le budget mis en place pour la route des Vins d'Alsace, il est plus important que ce que nous, ici, nous pouvons avoir », témoigne Christine Busson.

Un manque de visibilité sur le département

« Nous ne pouvons pas mettre de panneau signalétique à l'entrée de certaines communes pour communiquer sur nos fermes », alerte Christine Busson. En colère, elle insiste sur le manque de visibilité des produits locaux. « On ne peut mettre des panneaux que devant nos fermes, sauf que les touristes ne passent pas forcément dans nos rues », déclare l'ancienne élue à la Chambre d'agriculture.
« Nous pourrions peut-être nous inspirer des mêmes concepts mais pas avec le même budget. On pourrait peut-être créer des espaces dédiés au monde agricole et rural », conclut Christine Busson. Malheureusement, nous n'avons pas réussi à joindre les organismes concernés.