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4e Cosne Wine Tour

Entre deux vins

Cette 4e édition du Cosne Wine Tour aurait dû avoir lieu en décembre, mais crise sanitaire oblige, elle a été décalée sans conséquence.


 

Par Chloé Monget
Entre deux vins
Olivier Essiane en pleine dégustation lors du 4e Cosne Wine Tour.

« Il est nécessaire d’organiser des événements comme le Cosne Wine Tour afin de mettre en avant le travail des jeunes » réagit Marcel Cottin, vice-président de l’Eplefpa Nevers-Cosne où était organisée la foire aux vins et dégustation pour la 4e année. Sophie Ramet, directrice de l’exploitation du lycée souligne : « Nous aurions dû faire cette édition en décembre, mais la crise sanitaire ne nous a pas permis de le faire. Cela étant, les visiteurs sont tout de même au rendez-vous avec un peu plus de 200 entrées ».

Ouverture des horizons

Pour le déroulé du Cosne Wine Tour, outre le corps enseignant, les élèves de la seconde à la Terminale en viti-vini ont été mis à contribution pour faire découvrir les différents vins proposés à la vente et conduire les dégustations. « Ils sont en binômes avec un mélange des niveaux afin que les plus anciens puissent accompagner les plus jeunes. Nous pensons que cela est nécessaire pour eux afin que l’expérience les sorte de leur zone de confort et soit la plus enrichissante possible » détaille Sophie Ramet.

Implication

« C’est la première fois que je participe au Cosne Wine Tour et tout se déroule bien. C’est très intéressant de pouvoir conseiller de vrais clients » explique Thomas, 16 ans, en seconde. De son côté Damien, 16 ans, en seconde également, évoque la complicité : « Outre que cela nous offre une expérience de vente en situation réelle, il y a une véritable cohésion entre les élèves pour mener à bien le projet afin que tout se déroule bien ; c’est très appréciable ». Si les élèves de la filière étaient présents, d’autres sont venus prêter main-forte comme Tiffany Agogue, 18 ans, en BTSA viticulture œnologie à Challuy et ancienne élève de Cosne : « J’ai un attachement particulier envers le lycée et venir aider me paraît normal. En plus, c’est une chance d’expliquer notre métier et tout le travail qui se cache derrière une bouteille de vin. La plupart des visiteurs n’ont pas conscience de cela et je pense qu’il est nécessaire de le mettre en lumière pour apprécier un peu plus les vins ».

Prix et qualité

Du côté des clients, l’accueil du Cosne Wine Tour est au beau fixe : « Valoriser le travail des lycées agricoles est très important pour que les jeunes aient une reconnaissance de leur engagement mais aussi pour montrer qu’il y a une jeunesse dans ces métiers-là. Pour ma part, je suis un client fidèle des Athénées, car ils réussissent avec leurs produits à allier qualité et prix ; très intéressant pour un consommateur » détaille Olivier Essiane, 35 ans, manager et visiteur.

Petit rappel

Outre le vin, une présentation des formations du CFPPA était proposée : « Il faut avoir conscience que les vignes sont entretenues par les lycéens mais aussi par les adultes en formation. Ils font vivre, eux aussi, les 8 ha de vignes en y passant près de 70 % de leur temps puisqu’ils sont très rarement en cours en salle » spécifie Lucille Martin, coordinatrice du CFPPA, avant de conclure : « En somme, les bouteilles proposées aujourd’hui sont le fruit d’un travail commun avec un bon goût de volonté collective pour attendre une certaine qualité ».

 

Cohésion

Cohésion
Les produits des autres exploitations de l'EPL Challuy-Plagny étaient proposés à la vente.

Outre les vins, les visiteurs du Cosne Wine Tour ont pu découvrir les produits issus des autres exploitations que sont Plagny et Challuy. « Ces productions sont la mise en valeur des lycées et du travail fourni par les élèves. Les gens cherchent des produits locaux et nous répondons présents par des denrées du terroir » insiste Guillaume Bouché, directeur de l’exploitation du lycée de Challuy. Pour sa part, Kelly Dérivé, directrice de l’exploitation de Plagny et de la Boutique des Athénées, avance : « A nous trois réunis, Cosne-Plagny-Challuy, nous sommes dans le même bateau, nous luttons pour donner une visibilité à nos exploitations et à nos produits, il est donc normal de se serrer les coudes ».

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