Communiquer, un point c'est tout
Comme indiqué dans nos précédentes éditions, voici la suite de la série consacrée aux métiers du domaine agricole qui sortent un peu de l'ordinaire.

Pour faire suite au portrait d’Alexis Riffier (n° 1701) et de Thierry Lefiot (n° 1703) c’est au tour d’Aline Bonnard, 37 ans, chargée de communication dans la même entreprise qui parle de son métier. Peu envisagé dans le milieu de la communication le monde agricole offre pourtant un univers unique pour travailler.
Parcours
« J’ai toujours été attirée par les affiches, par comment les publicités étaient faites, en somme l’envers du décor des réclames. C’est avec cette appétence que je me suis dirigée vers cet univers dès la seconde, au lycée Alain Colas, à Nevers, pour poursuivre mon cursus au sein de l’École Supérieure d’Arts Appliqués de Bourgogne, toujours à Nevers. Une fois mes études terminées, j’ai créé mon agence de communication à Saint-Sauveur-en-Puisaye (89), mais cela ne s’est pas passé comme prévu, puisque j’ai dû l’arrêter une dizaine d’années après ».
Regret et rebond
De cette fermeture, Aline souligne : « c’est un regret, car on pense avoir raté ce pour quoi on était fait. Il fallait que je trouve absolument autre chose ; ce qui évite de trop penser à son échec. J’ai donc commencé à envoyer des CV, et ai été recontactée par Ponge trois semaines après l’arrêt mon entreprise ».
Toujours en mouvance
« La communication, en règle générale, permet d’utiliser une grande variété de supports, que ce soit les impressions – dites « print » – ou le digital (site web, réseaux sociaux, etc.). Mais cela n’est pas tout ! Puisque les outils sont eux aussi très diversifiés ! Ponge me permet aujourd’hui de m’essayer à tout cela. En résumé, je m’occupe de toute la mise en page de la documentation tarifaire, de toute la création et mise en ligne du contenu de notre site internet, des relations presses ou encore de la programmation des foires et salon. Je fais également de la prise de photo et du montage vidéo… une diversité que j’apprécie ! ».
À la pointe
« Afin de mener à bien mes missions, mon matériel bureautique, mes logiciels et mes outils de travail sont régulièrement changés, ce qui permet de rester à la pointe. Si nous avions déjà un drone depuis deux ou trois ans, pour prendre des prises de vues afin de communiquer sur nos produits, l’entreprise Ponge a fait l’acquisition il y a quelques semaines d’un nouveau modèle plus perfectionné (le DJI Mavic 3). J’ai d’ailleurs demandé à faire une formation afin d’exploiter au mieux cet outil. Le fait que l’on me donne les moyens de mettre en œuvre mes idées pour la communication me permet de m’épanouir dans mon travail ».
Travail et famille
Elle conclut : « Pour une entreprise existante depuis la fin du XIXe siècle, je trouve qu’ils savent suivre les évolutions du monde sans avoir peur de faire des investissements (matériel, humain, etc.) pour y arriver. Et ce, tout en restant dans un cocon familial… En effet, il y a une relation de confiance avec la direction. On peut demander ce dont on a besoin pour travailler et cela est très rarement refusé, ce qui donne une certaine envie de s’investir pour la réussite de la firme. Pour terminer, pour moi qui suis fille, sœur et femme d’agriculteur, je peux enfin allier deux univers qui me sont chers (l’agriculture et la communication), le tout dans un environnement de travail innovant et bienveillant ».
photo 1
