Bilan de la Cuma Terr'eau
Le 31 mars avait lieu l'assemblée générale de la Cuma Terr'eau ; au programme, validation des comptes 2019 – 2020, bilan des activités et des projets.

L’heure du bilan avait sonné pour la Cuma Terr’eau. Covid oblige, l’assemblée 2020 n’avait pu avoir lieu, c’est donc une validation des comptes 2019 plus 2020 qui a eu lieu. Au final, les comptes ont tous été adoptés par le conseil. Quelques précisions sont tout de même à donner.
Chiffres clés
Ainsi, une ristourne a été mise en avant pour l’exercice 2020, pour un total de 39 000 euros environ, car les tarifs appliqués étaient trop élevés par rapport aux charges de l’année. Anne-Lise Segaud, animatrice de la Cuma Terr’eau, rappelle que « 2020 fut une bonne année pour le déchiquetage et le compostage. Les données moins bonnes pour le toastage s’expliquent car c’était la première année complète où a fonctionné le toasteur ». Pour 2021, aucune plus-value n’est à annoncer, car aucun matériel n’a été vendu. Cela étant, la levée de l’option tiers non associés dans les statuts a permis de développer l’activité (environ 60 000 euros pour le déchiquetage et le toastage) équivalent à 19,80 % du chiffre d’affaires total. Anne-Lise Segaud rappelle : « Si nous dépassons les 20 %, la Cuma peut perdre ses agréments, ou alors nous devons la dissoudre pour créer une société ».
Les changements
Durant ces deux années, de nombreux changements se sont opérés dans la Cuma Terr’eau. Parmi eux, Hervé Mouron, président, souligne la mise en place du logiciel d’enregistrement automatique des demandes et prestations « qui facilite grandement la facturation ou encore la prise en charge des éléments à traités par la géolocalisation ». Anne-Lise Segaud rebondit : « cela permet de gagner un temps considérable afin de se concentrer sur d’autres tâches comme l’accompagnement des adhérents ». Autre nouveauté, l’achat de l’ancien Gamm Vert de Saint-Saulge par la Cuma Terr’eau afin de stocker le matériel, « les travaux avancent bien » précise Hervé Mouron sans précision. Il rappelle également la signature des deux CDI qui permettent d’avoir un « suivi plus sérieux sur les divers chantiers ».
Pour l’avenir
Afin de « toujours renouveler les activités de la Cuma Terr’eau » Hervé Mouron souligne une autre activité envisagée, déjà depuis quelque temps : l’épierrage. Mais, cela pose de nombreuses questions logistiques comme l’embauche d’un nouvel employé, l’achat de matériel, etc. Malgré tout les adhérents présents se sont montrés très réceptifs à ce projet. Enfin, l’acquisition d’un robot nettoyeur de panneaux photovoltaïques a été évoquée, intéressant là encore l’assemblée. Pour le moment, aucune décision n’a été prise sur ces éléments, même si tous sont s’accordent à dire que : « s’il faut lancer cela, il faut le faire maintenant » ; affaire à suivre donc.