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Association des moutonniers nivernais (AMN 58)

Besoins, attentes et engagement

Une réunion d'information de l'association des moutonniers nivernais (AMN 58) a eu lieu le 13 février afin de cibler les besoins des potentiels adhérents.

Par Chloé Monget
Besoins, attentes et engagement
La réunion de l'AMN 58 organisée à Billy-Chevannes le 13 février a réuni une vingtaine d'éleveurs.

Afin de déterminer les préoccupations, les besoins et les envies des futurs adhérents de l'association des moutonniers nivernais (relancée il y a peu – 1), le bureau organisait une réunion le 13 février, à Billy-Chevannes. Après une rapide présentation des valeurs de l'AMN 58, la parole fut donnée à la vingtaine d'éleveurs présents pour l'occasion.

Là, la première interrogation de la salle ne se fit pas attendre : « pour la prédation, on fait quoi ? ». Sur cette question, les échanges furent nourris avec une accumulation d'interrogations émanant des éleveurs : « Comment peut-on continuer à travailler ainsi ? », « Pourquoi ne sommes-nous pas entendus ? », « Est-ce qu'avoir des chiens de protection est la solution ? » , « Les filets sont manifestement inefficaces alors pourquoi s'embêter à les poser ? », « Pourquoi la mise en bergerie n'est pas considérée comme un moyen de protection ? », etc.


Les moyens à disposition

Afin de leur apporter quelques préconisations, Laurence Laborde (éleveuse à Montigny-sur-Canne et adhérente à l'AMN 58) insiste : « Avoir des chiens de protection se réfléchit car cela requiert un engagement et un savoir-faire. En attendant, cela reste une solution de protection ayant fait ses preuves dans d'autres départements où la présence lupine est installée ». Solenn Bourdon, présidente de l'AMN 58, rebondit : « Je vous conseille d'installer des moyens de protection afin de pouvoir prétendre à une certaine reconnaissance de vos pertes en cas d'attaques, mais aussi pour accéder aux autres dispositifs en place (intervention des louvetiers, tir de défense simple, etc.). D'ailleurs, faites les demandes dès le début d'année, afin de profiter des subventions disponibles ». Sur ce dernier point, un éleveur dans la salle réagit : « J'ai l'impression que nous devons encore faire l'aumône… C'est insupportable ! De plus, comment protéger 50 lots dans 50 parcelles différentes ? Que ce soit avec des filets ou des chiens, c'est irréalisable. Nous devons trouver une solution pour tout le monde, que l'on ait 10 ou 1 000 ovins ». Si les préoccupations pratiques étaient au cœur des échanges, d'autres éléments furent mis en évidence et à retrouver dans une prochaine édition de Terres de Bourgogne.


1. https://www.agribourgogne.fr/articles/07/02/2025/L-association-est-relancee-95823/