Au boulot à vélo

Qu'il pleuve ou qu'il neige, ils sortent leur vélo ! « Bon, quand même pas… Quand il y a trop de vent, beaucoup trop de pluie ou du verglas, nous y allons en voiture. Mais il est vrai que nous avons des habits de rechange qui nous permettent de faire face à bon nombre de situations », glisse Nicolas Merono, rencontré il y a quelques jours à son arrivée à la Maison de l'agriculture de Bretenière. Le Dijonnais de 47 ans a pris cette habitude depuis mai 2023 avec sa compagne Mariette Aupy, elle aussi au GDS : « notre enfant Charlie est désormais autonome et nous sommes un peu plus libres sur nos horaires ! Venir à vélo depuis la place du 30 octobre nous demande 15 petites minutes supplémentaires, et donc autant le soir. Nous ne pouvions pas nous le permettre avant ».

Chacun son allure

Les deux tourtereaux n'évoluent pas ensemble, comme l'indique la secrétaire : « nous n'avons pas le même rythme et en plus, attendre ou suivre quelqu'un à vélo n'est pas la meilleure chose qu'il soit ! ». Mariette Aupy estime à plus de 6 000 km la distance qu'elle a déjà parcourue en moins de deux ans : « venir à vélo apporte plein d'avantages, c'est bien pour la santé car nous ne bougeons plus beaucoup une fois devant notre ordinateur… Sur le plan économique, nous faisons de belles économies de carburant. Nous n'avons pas eu besoin de remplacer notre deuxième voiture, qui commençait à prendre de l'âge et que nous n'avons plus. Ce type de déplacement est aussi beaucoup plus agréable que la voiture, et beaucoup plus écologique ! ». Au niveau sécurité, pas de problème : les deux cyclistes longent le canal de Bourgogne et ne croisent que très peu de voitures sur leur trajet. Nicolas Merono et Mariette Aupy ne sont pas les seuls à venir au travail à vélo, une dizaine de salariés de la Maison de l'agriculture en feraient autant, tout au long de l'année : « nous sommes un peu plus nombreux lorsque les beaux jours reviennent. Un petit abri devrait nous être prochainement réservé, c'est une bonne nouvelle ! ».