Dans le Doubs

Dernière ligne droite pour Les Terres de Jim

À Mamirolle-Le Gratteris, au sud-est de Besançon, la centaine d'hectares dédiée à l'accueil des Terres de Jim, fête nationale agricole qui va se tenir du 6 au 8 septembre, est en chantier depuis plusieurs semaines déjà. Le président du comité de pilotage, Loïc Farey, affiche sa confiance et sa sérénité face à l’énergie et l’enthousiasme de ses bénévoles.

Après des mois de réunion, l’évènement est entré dans sa phase concrète avec l’installation du site.

Loïc Farey : « nous travaillons sur l’évènement depuis 18 mois. On le touche enfin du doigt. Nous avons démarré les travaux sur le site le 2 août. Nous avions 100 ha à aménager en un mois (dont 25 pour accueillir 10 000 véhicules répartis sur trois parkings). Les journées sont de plus en plus longues et les nuits de plus en plus courtes. On tient sur site un conseil d’administration JA chaque semaine. On accueillera qu’une fois un évènement de cette ampleur dans le département, alors sachez que l’énergie, la détermination et la bonne humeur des bénévoles sont là ! »

Vous aviez lancé un appel à bénévoles. Avez-vous été entendus ?

L.F. : « Au début du mois, nous avons pu compter quotidiennement sur une dizaine de bénévoles. Notre capacité est montée progressivement en puissance pour atteindre une cinquantaine de bénévoles dans la dernière ligne droite. Sur l’évènement en lui-même, on table sur 500 bénévoles. On devra garder de l’énergie puisqu'après, il faudra démonter ! Chacun sera encore naturellement le bienvenu. Nous avons d’ailleurs prévu un espace « bénévoles » avec douches/sanitaires et couchage… Le site devra être rendu « nickel » au 20 septembre ! J’en profite pour remercier les propriétaires qui ont joué le jeu avec cette mise à disposition ».

En arrivant sur le site, quelles ont été vos priorités ?

L.F. : « il y a eu un gros boulot en amont car l’improvisation n’a pas sa place. L’ensemble du cahier des charges, validé fin juillet par les autorités, est contrôlé à chaque étape par un référent sécurité, spécialement embauché pour cet aspect opérationnel. On a tout d’abord clôturé le site avec 7 km de barrières. Une protection du chantier pour d’évidentes raisons de sécurité et de gestion de flux lors de l’évènement, d’autant que l’entrée sera payante. Chaque nuit, le site est protégé par une équipe de sécurité et éclairé avec des ampoules Led. Ensuite, on a embrayé avec le montage des chapiteaux ».

Le plus imposant est celui de la restauration/buvette ! Une véritable machine de guerre…

L.F. : « On y servira 40 000 repas sur les trois jours, confectionnés à partir de produits locaux. Dans le détail, cela donnera 3 tonnes de bœuf, 5 tonnes de porc (Éleveurs de la Chevilotte), 15 tonnes de pommes de terre (Damprichard), 17 000 yaourts (Enil Mamirolle). Sans oublier nos fromages. Ils seront tous représentés, sans distinction, car l’idée est de valoriser tous nos produits. On compte 10 chaînes de fabrication, 25 friteuses… Des repas et snacking servis par une centaine de bénévoles ».

En cas de mauvais temps, avez-vous un plan B ?

L.F. : « On dispose de 1 500 places assises sous chapiteau pour des repas. On a aussi pré-réservé 25 m³ de pellets pour faciliter les flux. Mais il fera beau ! La pluie, on a déjà assez donné ces derniers mois, non ? »