Fête de l'agriculture

Ces bénévoles qui participent au succès de la fête

C'est l'événement agricole de l'année. La fête de l'agriculture des Jeunes agriculteurs réuni chaque année plusieurs milliers de visiteurs. Cette année, dans l'Yonne, elle aura lieu le samedi 31 août et le dimanche 1er septembre, à Étais-la-Sauvin, et est organisée par le canton des JA de Saint-Sauveur.
Et comme chaque événement de grande ampleur, il faut du monde pour aider à l'organisation. Tous les ans, des bénévoles viennent assister le syndicat des JA 89 pour la mise en place, la tenue de la fête et le rangement. Parmi eux, un habitué : Jean-Philippe Garcia, enseignant en mathématiques au lycée agricole d'Auxerre La Brosse.
« J'ai découvert comment s'organisait une fête de l'agriculture en 2015, lorsque celle-ci a eu lieu sur le site de La Brosse, où je travaillais déjà. À l'époque, je leur avais donné un petit coup de main. Depuis, je renouvelle l'expérience chaque année », sourit-il. « Dans tout cela, l'installation, l'aide durant la fête, il y a ce plaisir de partager des moments avec des anciens élèves, des élèves actuels et même de futurs élèves du lycée. Faire cuire des frites et des merguez ensemble, ça crée des liens », rit-il.

Être présent aux côtés des JA

La fête de l'agriculture, Jean-Philippe Garcia ne la raterait pour rien au monde. « C'est mon rendez-vous annuel. Comme je leur ai dit : maintenant que j'y ai goûté, je ne peux plus m'en passer », rit-il encore.
Il poursuit. « C'est une manière de se montrer solidaire du monde agricole et de ses actions. Ce que font les JA avec cette fête, c'est formidable. L'organisation d'un tel événement est impressionnante. Il y a des jeunes qui s'impliquent à fond, c'est aussi important de leur montrer une forme de reconnaissance en étant présent, à leurs côtés ».
Pour lui, il est nécessaire d'encourager ce genre d'événement. « Pour les agriculteurs, c'est l'occasion de s'ouvrir au grand public, de permettre à ce que le monde agricole soit au contact des gens. Il ne faut pas que l'agriculture reste cloisonnée aux murs de la ferme ».

Un accompagnement au quotidien de la nouvelle génération

S'il ne vient pas d'une famille d'agriculteurs, Jean-Philippe Garcia a trouvé sa place dans le monde agricole, en tant qu'enseignant. « Ici, j'ai trouvé une proximité avec les jeunes, un environnement plus familial, qu'il n'y a pas dans l'éducation nationale ».
Ses jeunes, justement, il les retrouvera dès lundi, en classe, avec le plus grand plaisir, mais ce qui bouleversera un petit peu ses habitudes vis-à-vis de la fête. « Habituellement, je viens aider un jour avant la fête, pour l'installation, je reste durant tout le week-end de la fête pour, et je reviens le lundi pour le rangement. Mais cette année, la fête tombe en même temps que la rentrée scolaire que je dois aussi préparer, donc mon organisation était un peu différente, je ne pourrais par exemple pas me rendre disponible le lundi car je dois accueillir mes élèves au lycée », sourit-il.
Dès lundi, donc, il reprendra sa mission première : accompagner les jeunes dans la concrétisation de leurs objectifs. Justement, à ce propos, comment voit-il la nouvelle génération en agriculture ? « Malheureusement, les jeunes agriculteurs arrivent dans une période délicate au niveau économique et climatique. Malgré tout, je trouve que nos jeunes sont de vrais passionnés de l'agriculture, ils ont une vraie envie d'y travailler. C'est important de leur les accompagner dans ce processus et de leur dire qu'ils ont raison de croire que l'agriculture va évoluer dans le bon sens ces prochaines années ».
Et des jeunes motivés, l'agriculture en a besoin. Ce ne sont pas les JA qui diront le contraire.