Grandes cultures
Un rallye terrain autour du chanvre et du tournesol
L’association pour la qualité de l’eau potable a organisé un rallye terrain le 18 mai autour du chanvre et du tournesol, deux cultures ayant des besoins faibles en intrants et qui permettent d’apporter des solutions à l’allongement des rotations. Mickaël Geloen et Louis-Marie Allard, ingénieurs développements à Terres Inovia, étaient présents pour répondre aux questions des exploitants.

du rallye terrain, à Gy-l’Évêque.
Sur sa parcelle de chanvre, à Gy-l’Évêque, Anicet Bretagne explique le choix de cette culture dans son assolement. Bonne tête d’assolement à placer entre deux céréales à paille, le chanvre ne nécessite pas de désherbant et permet une rupture dans la rotation.
Au niveau de la fertilisation, le chanvre, qui nécessite moins de 100 unités d’azote, reste tout de même exigeant en potasse. En complément, Louis-Marie Allard, ingénieur à Terres Inovia, précise que cette plante s’adapte à tous les types de sols avec une réserve néanmoins sur les sols argileux.
Comme toute culture à cycle court, la qualité d’implantation détermine sa réussite. Le semis doit être réalisé sur un sol ressuyé et réchauffé. Une fois bien implanté, aucune intervention n’est plus nécessaire jusqu’à la récolte en septembre.
En ce qui concerne les ravageurs, les petites altises et les punaises sont les seules connues mais sont peu préjudiciables à son développement. Ne nécessitant pas d’intervention tout au long de son cycle et de par l’importance de son développement, il est intéressant au niveau biodiversité.
Concernant les débouchés, le chanvre est principalement utilisé pour sa fibre (textile, plasturgie…) mais les débouchés sur les graines se développent.
Le tournesol, une culture adaptée au désherbage mécanique
Le rallye terrain s’est poursuivi chez Anicet Bretagne et chez Benjamin Vecten autour de la culture du tournesol. Les deux exploitants ont choisi de semer la variété idyllique car elle présente un potentiel plus élevé en rendement. Cette culture est intéressante dans la rotation car sa date de semis est tardive et il y a possibilité de réaliser des faux semis avant son implantation.
Pour une bonne réussite du tournesol, celui-ci nécessite une bonne structure du sol car sa racine est fine. Au sujet de la technique d’implantation, Anicet Bretagne a implanté son tournesol à la rotative et Benjamin Vecten a réalisé un semis en direct avec un semoir à disque. Cette dernière technique semble moins adaptée du fait du semoir utilisé car celui-ci ne permet pas une régularité suffisante dans le semis.
Concernant ses besoins en azote, ceux-ci restent faibles (moins de 100 unités). Cette culture est adaptée au désherbage mécanique (avec un écartement large) et peut être désherbée avec une herse étrille au stade B2-B4.
Culture de diversification intéressante, elle permet souvent la maîtrise du désherbage au sein de la rotation et a un effet intéressant notamment sur la gestion des populations de vulpin. De plus, la filière tournesol reste une filière dynamique avec des débouchés diversifiés et assurés (huile alimentaire et industrielle, biocarburants…).
Ces deux cultures de printemps et d’été à cycle courts restent des atouts importants dans une rotation pour limiter et gérer des adventices, en particulier de type graminées. Sur le territoire de l’Auxerrois, elles peuvent permettre de répondre aux mesures proposées par la charte locale qui visent à limiter les dépassements en nitrates et l’utilisation des désherbants à base de métazachlore et dimétachlore.
Au niveau de la fertilisation, le chanvre, qui nécessite moins de 100 unités d’azote, reste tout de même exigeant en potasse. En complément, Louis-Marie Allard, ingénieur à Terres Inovia, précise que cette plante s’adapte à tous les types de sols avec une réserve néanmoins sur les sols argileux.
Comme toute culture à cycle court, la qualité d’implantation détermine sa réussite. Le semis doit être réalisé sur un sol ressuyé et réchauffé. Une fois bien implanté, aucune intervention n’est plus nécessaire jusqu’à la récolte en septembre.
En ce qui concerne les ravageurs, les petites altises et les punaises sont les seules connues mais sont peu préjudiciables à son développement. Ne nécessitant pas d’intervention tout au long de son cycle et de par l’importance de son développement, il est intéressant au niveau biodiversité.
Concernant les débouchés, le chanvre est principalement utilisé pour sa fibre (textile, plasturgie…) mais les débouchés sur les graines se développent.
Le tournesol, une culture adaptée au désherbage mécanique
Le rallye terrain s’est poursuivi chez Anicet Bretagne et chez Benjamin Vecten autour de la culture du tournesol. Les deux exploitants ont choisi de semer la variété idyllique car elle présente un potentiel plus élevé en rendement. Cette culture est intéressante dans la rotation car sa date de semis est tardive et il y a possibilité de réaliser des faux semis avant son implantation.
Pour une bonne réussite du tournesol, celui-ci nécessite une bonne structure du sol car sa racine est fine. Au sujet de la technique d’implantation, Anicet Bretagne a implanté son tournesol à la rotative et Benjamin Vecten a réalisé un semis en direct avec un semoir à disque. Cette dernière technique semble moins adaptée du fait du semoir utilisé car celui-ci ne permet pas une régularité suffisante dans le semis.
Concernant ses besoins en azote, ceux-ci restent faibles (moins de 100 unités). Cette culture est adaptée au désherbage mécanique (avec un écartement large) et peut être désherbée avec une herse étrille au stade B2-B4.
Culture de diversification intéressante, elle permet souvent la maîtrise du désherbage au sein de la rotation et a un effet intéressant notamment sur la gestion des populations de vulpin. De plus, la filière tournesol reste une filière dynamique avec des débouchés diversifiés et assurés (huile alimentaire et industrielle, biocarburants…).
Ces deux cultures de printemps et d’été à cycle courts restent des atouts importants dans une rotation pour limiter et gérer des adventices, en particulier de type graminées. Sur le territoire de l’Auxerrois, elles peuvent permettre de répondre aux mesures proposées par la charte locale qui visent à limiter les dépassements en nitrates et l’utilisation des désherbants à base de métazachlore et dimétachlore.