La Fédération Gen’Brune s’est réunie il y a quelques jours en assemblée. L’occasion d’aborder l’actualité et de préparer les prochains concours, au nombre de quatre ces six premiers mois.
Toujours heureux de se retrouver, les éleveurs laitiers ! L’assemblée de la Fédération Gen’Brune organisée les 11 et 12 janvier a été la première d’une longue série de rencontres. « Le concours de miss BGS est vite arrivé, il se déroulera comme tous les ans dans le cadre du salon de l’agriculture. La liste des primipares retenues sera bientôt dévoilée, notre zone sera encore une fois bien représentée », indique Alain Terrillon, président de la Fédération Gen’Brune. Deux autres rendez-vous se tiendront ensuite en avril, poursuit l’éleveur du canton de Laignes : « il y aura un concours lointain et un concours local. Le lointain, ce sera en Autriche, avec notre congrès européen. Nous allons essayer d’emmener plusieurs vaches, sachant que les deux autres fédérations françaises ne sont pas habilitées à se déplacer à cause de la MHE. Nous ne reconnaissons pas encore les modalités du concours, nous ferons de notre mieux… En ce même mois d’avril, nous aurons aussi et surtout notre grand concours départemental qui se tiendra pour la première fois au pôle agricole de Créancey, près de Pouilly-en-Auxois. Les trois autres races laitières du département seront également de la partie ». Alain Terrillon annonce la présence de nombreux jeunes à ces épreuves : « ils seront mis en avant, ce sont eux qui présenteront les animaux, des primipares pour être précis. Nous, les vieux, serons là pour tenir la buvette ! Un concours de jeunes présentateurs est aussi au programme, pour un très joli week-end en perspective ». Les journées Châtillonnaises concluront deux mois plus tard un premier semestre bien chargé pour les éleveurs de race Brune. Ces derniers « remettront ça » après l’été à Cournon, dans le cadre du Sommet de l’Élevage. « Cette année, il n’y aura pas de national, mais notre Brune sera encore là, elle le mérite », souligne le Côte-d’orien.
Moins 50 euros sur le lait
Alain Terrillon profite de cette entrevue pour évoquer la conjoncture économique. Celle-ci n’a « rien d’exceptionnel » : « nous avons perdu 50 euros/1 000 litres en seulement un an. En décembre 2022, le prix de base était en effet à 465 euros, il était à 415 le mois dernier… Comment expliquer une telle baisse ? Nos industriels nous disent que leurs charges vont augmenter, qu’elles sont incompressibles et qu’ils ne peuvent pas faire autrement. Fort heureusement, nous, les producteurs de lait, nous n’avons pas de charges… Quand les industriels manqueront de produits, ils verront bien ! Cette situation, vous l’aurez compris, n’a vraiment rien d’encourageant ». Le président de la Fédération préfère retenir la belle dynamique de la race Brune, avec de belles ventes à l’issue du concours national 2023 : « il y a encore de la demande, c’est très bien. Certes, comme dans toutes les autres races, nous enregistrons des arrêts d’activités mais des jeunes continuent d’arriver dans nos effectifs. C’est notre plus belle satisfaction ».