Sept élevages de Côte-d'Or participent à la vente en ferme de printemps de la Fédération charolaise. Les visiteurs sont les bienvenus !
Un mois pour faire son choix ! La Fédération charolaise de Côte-d’Or organise sa vente en ferme de printemps du 19 février au 15 mars. Sept élevages du département participent à l’évènement, chacun se rend disponible pour accueillir les visiteurs dans les meilleures conditions : le Gaec Choubley (La Motte-Ternant, 06 76 65 35 98), le Gaec de la Fontaine (Sainte-Sabine, 06 77 00 86 27), le Gaec de Pergeot (Chatellenot, 06 24 69 61 13), le Gaec Lechenault Yves et Gabin (Foissy, 06 68 67 74 41), le Gaec Noireaut (Meilly-sur-Rouvres, 06 14 13 59 11), la SCEA Lucotte Jean-Marc (Créancey, 06 80 98 96 57) ainsi que la SCEA Tursin Sébastien (Villargoix, 06 85 51 56 86). « Chaque élevage propose des animaux aptes à la reproduction, prêts à saillir, avec toutes les garanties sanitaires et de performances. Il y a de la qualité et du choix, pour répondre à toute demande et satisfaire tout besoin », souligne Laurent Choubley, président de la Fédération.
Rencontre avec un éleveur
Les taureaux de 14 et 15 mois devraient être les mieux représentés dans cette édition. Nicolas Noireaut en proposera d’ailleurs une douzaine dans sa ferme à Meilly-sur-Rouvres. La « marque de fabrique » de cet éleveur de 37 ans est indiscutablement le vêlage facile, tous ses reproducteurs mis en vente sont concernés : « Il est vrai que nous privilégions le vêlage facile depuis plusieurs années. Les cheptels grandissent mais la main-d’œuvre ne suit malheureusement pas : il faut que tout se passe bien ! En ce qui nous concerne, nous faisons vêler trois quarts des vaches en décembre. Avec des pics à 10, 11 voire 12 veaux par jour, les complications sont à éviter ». Rencontré le 9 février à la vente du GIE Charolais Évaluation, Nicolas Noireaut croisait les doigts pour sa fin de campagne : en effet, aucune césarienne n’était à déplorer sur un total de 142 naissances. « Il ne reste plus que trois vêlages… Pas la moindre césarienne : ce serait une première ! Nous en avons généralement une ou deux par an », confie le sélectionneur. À noter que deux de ses douze veaux proposés à la vente sont des homozygotes sans corne. Un taureau de six ans est également disponible.
Une période propice
Laurent Choubley, qui participe lui-même à l’évènement, rappelle que cette vente intervient au meilleur des moments : « nous sommes en plein dans la reproduction, les besoins sont là. Cette opération commerciale a déjà été proposée l’an passé, mais sur une durée plus réduite. Les éleveurs de Côte-d’Or et des départements voisins sont encore une fois les bienvenus chez nous ». Contrairement à la dernière semaine commerciale d’automne, aucune aide à l’achat ne sera proposée : « nous tenterons de reconduire cette formule en fin d’année. Nous devrions obtenir un soutien du Conseil départemental ». Laurent Choubley glisse un mot sur l’actualité et les récentes manifestations : « les sérieuses revendications des agriculteurs ont-elles été entendues ? Rien n’est moins sûr, la montagne pourrait, à mon avis, accoucher d’une souris. Toutefois, une très belle solidarité s’est créée à cette occasion, de nombreux repas ont été partagés et nous avons reçu un joli soutien de la population. Nous espérons retrouver cette convivialité durant notre opération commerciale ! ».
En savoir plus
Le catalogue de la vente avec la liste des élevages participants, les animaux à vendre et des photos sont disponibles sur le site de la Chambre d’agriculture de Côte-d’Or (bourgognefranchecomte.chambres-agriculture.fr/cote-dor) ou sur la page Facebook de la Fédération charolaise. Renseignements : 03 80 90 68 80, lydie.perrin@cote-dor.chambagri.fr.
Bilan mitigé pour Semur
Le comité d’agriculture de Semur-en-Auxois organisait sa semaine commerciale du 22 au 27 janvier, 14 élevages participaient à cette quatrième édition. Le bilan fait état d’une vingtaine de visites et de neuf ventes. Cinq autres transactions ont été validées les jours suivants. Ce résultat est jugé « mitigé » par Jean-Luc Baudot, le président du comité : « Cela représente une petite quinzaine d’animaux vendus, nous terminons sur une note moins intéressante que les précédentes années. Le commerce de reproducteurs est moins florissant que l’an passé au vu des commentaires des participants et de mes propres constatations… Le prix des matières premières agricoles n’est plus le même et cela pèse dans la balance, notamment dans les fermes en polyculture-élevage. Notre événement s’est aussi déroulé pendant les manifestations : cela a peut-être joué… Nous remercions une nouvelle fois toutes les personnes qui ont participé et mis en avant notre belle race charolaise ».