Changement à l'EPL de Cosne

De la Nièvre à la Champagne

Comme Guillaume Bouché (ancien chef d'exploitation de l'EPL de Challuy (1)) parti vers de nouveaux horizons professionnels, Sophie Ramet, 29 ans, cheffe d'exploitation du Domaine des Athénées (Legta de Cosne), a aussi quitté ses fonctions fin août. Elle détaille : « mon contrat de contractuelle se terminait et il était temps que je me renouvelle ».

Ainsi, c'est vers le privé que son choix s'est porté : « Je suis désormais œnologue cheffe de cave dans une coopérative en Champagne ». Arrivée en 2020 à la tête de l'exploitation de Cosne, elle souligne : « je ne m'attendais pas du tout à ce que j'allais trouver ».

Sans filtres

Elle poursuit : « À l'époque en recherche d'emploi, ce poste s'est présenté et semblait assez polyvalent avec pas mal de projets à développer. Je n'ai pas du tout été déçue ! En effet, il y a une vraie diversité d'activités qui gravitent autour du Domaine des Athénées, car on cultive la vigne, on fait le vin, on le commercialise, on fait également de la prestation auprès des clients (pour élaborer des vins effervescents) ; c'est très varié. À mon sens, le Domaine des Athénées est vraiment représentatif du paysage viticole Centre Loire avec son terroir assez spécifique et une surface quelque peu contenue ». Ces quatre années furent donc riches, et pour la suite elle pointe un élément qui lui manquera particulièrement : « le contact avec les apprenants et les élèves. Nos échanges se sont toujours faits dans un grand dynamisme et une belle honnêteté ». Pour eux, elle a d'ailleurs un conseil : « il faut toujours faire les choses par envie et passion. C'est cela qui permet de maintenir le cap et de réussir ».

Collectif indispensable

Si les souvenirs qu'elle gardera de son passage au Domaine des Athénées sont donc nombreux et « impossibles à choisir », elle conservera précieusement ceux impliquant des projets collectifs : « ils ont insufflé une véritable émulsion entre le corps pédagogique, la direction et les élèves. Je suis intimement persuadée qu'à plusieurs cerveaux nous pouvons accomplir plus de choses, donc c'est assez naturellement que je chérirais ces moments passés avec tout le monde ». Elle ajoute : « Cette importance du collectif est d'ailleurs encore au centre de mon activité puisque désormais je travaille en coopérative. Cela sera néanmoins un peu différent car je serais uniquement en contact avec des professionnels ». Même si elle part donc dans une autre terre viticole, elle insiste : « peu importe où l'on va, la Nièvre n'est jamais très loin... ». 

1. Voir TDB n° 1794