L'AEMCCO prépare sa vente annuelle de béliers, qui se tient jeudi 13 février à Arnay-le-Duc.

Besoin d'un bon bélier Charollais ? Rendez-vous le 13 février au foirail arnétois, où près d'une centaine d'individus seront proposés à la vente à partir de 14 heures. Huit élevages apporteurs participent à cette édition, avec un programme bien ficelé, identique à celui des précédentes années. Baptiste Guyot, de Diancey, est l'un des membres de l'AEMCCO, l'Association des éleveurs de moutons Charollais de Côte-d'Or : « Les portes du foirail seront ouvertes dès la matinée, un repas convivial sera proposé avant le début des enchères, tout le monde est le bienvenu ! Nous allons tout faire pour maintenir les effectifs des dernières années, même s'il y a déjà eu beaucoup de ventes dans les fermes, dernièrement ». D'un point de vue sanitaire, tous les béliers sont vaccinés contre les FCO 3, 4 et 8. Le catalogue de la vente, lui, est disponible via le QR code joint à cet article. « Le catalogue peut aussi vous être transmis sur simple demande au 06 17 96 39 61 ou 06 89 40 12 66. Un lien est également disponible sur la page Facebook Association Éleveurs Moutons Charollais de Côte d’Or », ajoute Baptiste Guyot.
Témoignage
Quentin Caverot, jeune éleveur à Senailly, apportera six antenais à cette édition : « Ce sera ma deuxième participation après celle de 2023. C'est à chaque fois un grand plaisir d'accueillir tous ces visiteurs. Cette vente est un très beau rendez-vous, elle connaît la réussite à chaque fois en valorisant la génétique côte-d'orienne. Initiée par nos anciens il y a 34 ans, elle mérite d'être maintenue ! Il est important pour les jeunes générations de faire perpétuer cette tradition ». Quentin Caverot espère une belle tenue des ventes, comme tous les autres exposants : « il y a toutes les chances que ce soit le cas, enfin nous verrons bien ! Il semble y avoir des besoins importants dans les fermes mais malheureusement, pas pour une bonne raison… En effet, d'après ce que nous entendons, il y a beaucoup de pertes dans certains élevages à cause de la FCO, que ce soit en brebis ou en béliers ». Quentin Caverot parle en connaissance de cause, lui-même étant concerné par l'impact de cette maladie : « pour ma part, j'ai perdu un bélier un antenais et cinq antenaises. Les dégâts ne s'arrêtent pas là : je dois avoir une quinzaine de brebis vides, soit 10 % de ma troupe. C'est certain, nous nous en serions bien passés ».