Viticulture
Un export en grande forme

AG
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Les vins bourguignons sont très demandés à l'étranger. Illustration avec un viticulteur de Saint-Aubin, en Côte-d'Or.

Un export en grande forme
Jérôme Fornerot a noué de nouveaux contacts ces dernières semaines à Taiwan, en Corée-du-Sud, dans plusieurs pays de l'Est et du Nord de l'Europe.

Tous les feux sont décidément au vert dans le vignoble bourguignon. Après une très belle récolte, aussi bien en qualité qu'en quantité, le commerce continue sur sa lancée. Et notamment à l'export, comme l'illustre Jérôme Fornerot, viticulteur à Saint-Aubin, qui multiplie les contacts avec de nouveaux clients : « Les derniers en date sont basés à Taiwan, en Corée-du-Sud, dans plusieurs pays de l'Est et du Nord de l'Europe. Nous sommes encore au début des discussions avec des échanges de mails et l'envoi d'échantillons. Les nouveaux partenariats débutent toujours ainsi, nous verrons prochainement s'ils se concrétisent. Si tout se passe bien, l'arrivée d'un nouveau client importateur aux États-Unis pourrait aussi être concrétisée ». Le producteur de 50 ans, qui exporte déjà ses vins dans une quinzaine de pays, s'est récemment équipé de nouveaux matériels de ?plus performant pour faciliter la préparation des commandes : « ce débouché représente aujourd'hui un tiers de l'activité, le reste étant consacré au négoce. C'est certain, la bonne santé de l'export a motivé cet investissement ».

De plus en plus connu

Saint-Aubin et sa petite vingtaine de domaines gagnent en notoriété : ce paramètre joue forcément un rôle dans la bonne santé des ventes. Longtemps dans l'ombre des communes voisines de Chassagne et Puligny-Montrachet, ce petit village d'un peu plus de 200 habitants fait de plus en plus parler. « La qualité de nos vins a toujours été une réalité, sachant qu'une grande partie de notre vignoble se trouve sur les mêmes collines que Puligny et Chassagne... Saint-Aubin était peut-être moins connu à l'époque à cause des plus faibles volumes de production en blanc, dans les années 1980 », poursuit Jérôme Fornerot, « aujourd'hui, la donne a bien changé : nous sommes reconnus comme de grands blancs de la côte de Beaune. Des importateurs se sont intéressés à nous et le bouche-à-oreille a sans doute fait le reste ».