Productions végétales
Le petit épeautre a son association
« La fruitière à petit épeautre » est née il y a quelques semaines. L'association s'est réunie une seconde fois à Bretenière il y a quelques jours.
« L'idée de créer une association a émergé lors d'une commission grandes cultures en 2023. Nous faisions un brainstorming, des pistes étaient recherchées pour faire face à la crise que nous traversons », retrace Julien Halska, conseiller à Bio Bourgogne-Franche-Comté. Le petit épeautre a beau représenter un marché de niche, lui aussi s'est vite retrouvé engorgé. « Le projet consiste à nous regrouper, entre producteurs bio, pour faire la promotion de cette culture qui, d'ordinaire, est valorisée en farines » souligne Éric Bresson, élu président de cette nouvelle association, « nous voulons promouvoir la consommation du petit épeautre mais en graines, cette fois, et communiquer sur ses nombreux bienfaits alimentaires. Notre objectif est de créer une demande qui n'existe pas encore réellement, le petit épeautre en graines se mange comme du riz. C'est excellent, nous vous invitons à goûter ! ». Plusieurs Côte-d'oriens figurent dans le groupe, à l'image de Bastien Garnier, d'Épernay-sous-Gevrey, nommé secrétaire et Antoine Daurelle, de Clénay, qui assure le poste de trésorier.
Il n’y a plus qu'à
Les dossiers ont été déposés en préfecture : l'association y mentionne sa volonté de développer ce nouveau débouché en grains. Fédérer les acteurs régionaux de la production, organiser la mutualisation des moyens et la logistique entre producteurs, défendre un prix juste et équitable pour les agriculteurs font partie des autres objectifs. « La création d'un logo a été l'un de nos premiers travaux réalisés », retrace Julien Halska, « celui-ci se retrouvera sur différents supports commerciaux, à l'image de petits autocollants sur des sachets de graines. Notre démarche collective sera mise en avant, avec la charte qualité que nous sommes en train de rédiger. Le logo pourra se retrouver sur des flyers ou encore des stop-rayons, ces supports qui interpellent les consommateurs lorsqu'ils font leurs courses. Nous voulons aussi être présents sur internet ». « C'est ambitieux mais il faut l'être », lance Éric Bresson. Une seconde étape visera à « travailler ensemble », notamment pour le décorticage et le triage du petit épeautre : « ces opérations se feront en prestation dans un premier temps. La mise en commun des productions, des volumes et des ventes se feront dans un second temps ». « La fruitière à petit épeautre » recherche d'ores et déjà des partenaires économiques ou institutionnels qui souhaiteraient s'impliquer dans sa démarche.
Contact : Julien Halska ( 06 43 88 03 65).