Assemblée générale des Jeunes agriculteurs
La redynamisation du réseau au cœur des débats
Le jeudi 8 avril a eu lieu l’assemblée générale des Jeunes agriculteurs de l’Yonne, au lycée agricole d’Auxerre La Brosse, à Venoy. À cette occasion, les élus ont parlé en toute transparence du problème de dynamisme du réseau Icaunais. Maxime Buizard, représentant JA national, était d’ailleurs présent pour donner des pistes de redynamisation sur le territoire.

« Nous souhaitons redynamiser l’activité. Il reste un an de mandat pour redresser la barre, relancer l’activité des cantons, malgré la crise sanitaire, pour que le prochain bureau (dont l’élection aura lieu courant 2022, ndlr) n’ait aucune limite en termes de projet », lance Julien Caillard, secrétaire général des Jeunes agriculteurs de l’Yonne.
Lors de l’assemblée générale des Jeunes agriculteurs de l’Yonne, le jeudi 8 avril à Venoy, le mot d’ordre était la transparence. Les élus ont reconnu le manque de dynamisme du réseau icaunais et souhaitent, dès maintenant, rectifier le tir. C’est dans cette optique qu’était invité Maxime Buizard, membre du conseil d’administration JA national et vice-président des JA du Loiret. « Le Loiret a connu, il y a cinq ans, ce coup d’arrêt que nous avons aujourd’hui. Et ils ont su trouver les solutions pour se relancer », continue Julien Caillard.
Garder un lien humain à travers des réunions régulières, faire vivre les cantons, se donner des objectifs localement… Autant de conseils donnés par Maxime Buizard pour redonner de l’élan aux JA de l’Yonne. « Notre volonté est de mettre en place des projets, avec les partenaires du monde agricole. Nous avons toutes les cartes en main pour essayer de remonter la pente et j’y crois. Nous avons ce qu’il faut pour », affirme Maxime Boucher, le président.
Si des temps forts, comme la Fête de l’agriculture, ne pourront une nouvelle fois pas avoir lieu cette année, à cause de la crise sanitaire, « de nombreux projets, plus petits mais plus réguliers », comme le confie ce dernier, sont à venir au sein des cantons.
« Il y a un ras-le-bol des agriculteurs »
L’assemblée générale était aussi l’occasion de faire un bilan de la dernière année écoulée. « L’année 2020 a été compliquée. Du point de vue climatique, il y a eu un excès d’eau aux semis et des épisodes de sécheresse qui ont engendré des pertes importantes sur toutes les productions et mis à mal notre agriculture départementale », rappelle Maxime Boucher. « 2016 n’était pas si loin que ça et nous n’en étions encore pas remis ».
Le président des JA a tenu à mettre en avant l’attrait pour l’agriculture française et locale de la population, remarqué depuis un an et le premier confinement. Mais il a également pointé les contraintes de plus en plus importantes imposées aux agriculteurs. « Nous attendons le retour financier des EGA. Cela fait trois ans que nous travaillons avec les contraintes de cette loi sans voir la marche en avant sur les prix. Nous sommes prêts à faire des efforts, mais si derrière nous n’avons pas des prix corrects, cela ne peut pas fonctionner ». Il comprend notamment la colère des agriculteurs descendus dans la rue le 6 avril, à Dijon. « Sans parler des actes, si nous en arrivons là, c’est qu’il y a un ras-le-bol et un mal-être des agriculteurs de notre région. On nous apporte de nouvelles choses chaque jour, mais jamais pour nous aider. Ça devient dramatique », conclut-il.
Lors de l’assemblée générale des Jeunes agriculteurs de l’Yonne, le jeudi 8 avril à Venoy, le mot d’ordre était la transparence. Les élus ont reconnu le manque de dynamisme du réseau icaunais et souhaitent, dès maintenant, rectifier le tir. C’est dans cette optique qu’était invité Maxime Buizard, membre du conseil d’administration JA national et vice-président des JA du Loiret. « Le Loiret a connu, il y a cinq ans, ce coup d’arrêt que nous avons aujourd’hui. Et ils ont su trouver les solutions pour se relancer », continue Julien Caillard.
Garder un lien humain à travers des réunions régulières, faire vivre les cantons, se donner des objectifs localement… Autant de conseils donnés par Maxime Buizard pour redonner de l’élan aux JA de l’Yonne. « Notre volonté est de mettre en place des projets, avec les partenaires du monde agricole. Nous avons toutes les cartes en main pour essayer de remonter la pente et j’y crois. Nous avons ce qu’il faut pour », affirme Maxime Boucher, le président.
Si des temps forts, comme la Fête de l’agriculture, ne pourront une nouvelle fois pas avoir lieu cette année, à cause de la crise sanitaire, « de nombreux projets, plus petits mais plus réguliers », comme le confie ce dernier, sont à venir au sein des cantons.
« Il y a un ras-le-bol des agriculteurs »
L’assemblée générale était aussi l’occasion de faire un bilan de la dernière année écoulée. « L’année 2020 a été compliquée. Du point de vue climatique, il y a eu un excès d’eau aux semis et des épisodes de sécheresse qui ont engendré des pertes importantes sur toutes les productions et mis à mal notre agriculture départementale », rappelle Maxime Boucher. « 2016 n’était pas si loin que ça et nous n’en étions encore pas remis ».
Le président des JA a tenu à mettre en avant l’attrait pour l’agriculture française et locale de la population, remarqué depuis un an et le premier confinement. Mais il a également pointé les contraintes de plus en plus importantes imposées aux agriculteurs. « Nous attendons le retour financier des EGA. Cela fait trois ans que nous travaillons avec les contraintes de cette loi sans voir la marche en avant sur les prix. Nous sommes prêts à faire des efforts, mais si derrière nous n’avons pas des prix corrects, cela ne peut pas fonctionner ». Il comprend notamment la colère des agriculteurs descendus dans la rue le 6 avril, à Dijon. « Sans parler des actes, si nous en arrivons là, c’est qu’il y a un ras-le-bol et un mal-être des agriculteurs de notre région. On nous apporte de nouvelles choses chaque jour, mais jamais pour nous aider. Ça devient dramatique », conclut-il.