Made in viande
C'est en ce moment

AG
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Plusieurs élevages de Côte-d'Or participent aux rencontres Made in viande du 11 au 18 mai.

 

C'est en ce moment
Alexandre Cêtre accueille deux classes de primaire ce vendredi 13 mai, chez lui, aux Maillys.

C’est déjà leur septième édition. Les rencontres Made in viande permettent chaque année à la filière élevage de partager son quotidien et ses valeurs au grand public, un peu partout en France. En Côte-d’Or, six exploitations participent à cette opération de communication organisée par Interbev, en partenariat avec la FNSEA : (liste disponible sur www.la-viande.fr, made-in-viande). L’accent est notamment porté sur les écoles, pas moins de 200 scolaires sont ainsi accueillis lors de cette édition.

Une première

Alexandre Cêtre fait partie des participants et reçoit deux classes de l’école primaire d’Auxonne cette fin de semaine. L’éleveur de 47 ans s’est laissé tenter par une proposition de la FDSEA21 : « Made in viande, je ne connaissais jusqu’à présent que par le biais des journaux ! J’ai accepté car il est toujours bon de communiquer sur nos métiers. Pour les enfants, ce rendez-vous suscitera peut-être des vocations. Il y aura aussi des professeurs, la présentation leur sera aussi dédiée, car ils jouent un grand rôle dans le ressenti des élèves ».

Au programme

Alexandre Cêtre présentera son atelier d’engraissement de génisses charolaises, limousines et Aubrac, dans lequel une moyenne de 180 bêtes est écoulée chaque année. Un petit tour de ses parcelles de ses productions végétales sera aussi proposé. L’agriculteur sortira aussi son tracteur et sa barre de coupe, pour illustrer les récoltes. Alexandre Cêtre profite de l’occasion pour aborder la conjoncture : « les cours sont élevés, une bonne campagne s’annonce pour 2022, même si les moissonneuses ne sont pas encore dans les champs. Pour 2023, ce sera sans doute autre chose, nous nous posons beaucoup de questions avec de l’ammonitrate à plus de 1 000 euros la tonne… La viande est également bien valorisée en ce moment. Personnellement, je ne regrette pas d’avoir arrêté l’élevage laitier il y a 5 ans, il y avait un problème de rentabilité mais aussi de main-d’œuvre. J’ai perdu 80 euros/ha sur mes 60 ha de surfaces fourragères mais le travail n’est pas du tout le même ».