Chambre d’agriculture
XP’Bio 89 : la plateforme d’essais en agriculture biologique
Avec une collecte en hausse et une demande qui ne fléchit pas, le secteur des productions biologiques a le vent en poupe. Il n’en fallait pas moins pour réunir autour de la table les quatre partenaires du projet XP’Bio 89, la plateforme d’essais en agriculture biologique.

SeineYonne, union des coopératives Ynovae et 110 Bourgogne, la Chambre d’agriculture de l’Yonne, ainsi que les deux instituts techniques Arvalis et Terres Inovia, mêlent complémentarité et partage de compétences au service de la recherche agronomique en agriculture biologique.
Ce sont 2,5 hectares qui sont consacrés à l’expérimentation pluriannuelle en agriculture biologique, sur Marsangy, près de Sens, en sol peu profond à silex, représentatif du potentiel de production d’une grande partie du département.
La plateforme est un concentré d’objectifs factuels : la recherche d’itinéraires techniques alternatifs et innovants, la performance technico-économique au service des attentes qualitatives et quantitatives et le développement de pratiques adaptables à tous types d’agriculture.
Trois thématiques développées
La plateforme XP’Bio 89 développe trois thématiques. La première sur les essais de variétés pour produire des céréales en lien avec nos débouchés. Sur près d’un hectare, une quarantaine de variétés de blés, dont des blés améliorants et biscuitiers, ainsi que certaines encore sous numéros, sont mises en test pour connaître leur adaptation au territoire et leur aptitude en termes de productivité et de qualité technologique.
Dans ce module d’essai, sont aussi présents une vingtaine de variétés autres que les blés comprenant des triticales, des seigles, des épeautres (petit et grand) et des avoines.
La seconde thématique concerne les essais mélanges pour cultiver en associant des céréales à paille et des légumineuses. Sur 0,8 hectare, ce sont 26 comparaisons qui sont semées allant du blé solo au blé associé à du pois fourrager en passant par du triticale associé à de la fèverole. L’objectif est de chiffrer les avantages (nutrition azotée, gestion des bioagresseurs et des adventices) et les inconvénients de chacun des mélanges (facilité de récolte, gestion de la collecte…) au regard des espèces cultivées en solo.
Enfin, la troisième catégorie est sur les essais fertilisation pour fertiliser sa culture et améliorer la fertilité des sols. Les spécialités testées vont de la fiente de poules aux apports de biochar et occupent près de 0,9 hectare. La culture support à ces tests est cette année un blé tendre avec un objectif de blé meunier et c’est autant le choix de la spécialité que la stratégie d’apport (date, dose, fractionnement) qui sont étudiés. Une partie des tests est consacrée à la biostimulation. Le suivi d’indicateurs de sols (test bêche, pénétromètre…) et de nutrition azotée ont d’ores et déjà été mis en place au printemps. Une partie des modalités pourra être reconduite en pluriannuel sur d’autres cultures.
Dans le contexte sanitaire actuel, la visite de la plateforme initialement prévue en juin 2021, ne pourra être mise en place. Aussi, pour vous faire partager les résultats, un site internet a été créé avec la mise en ligne régulièrement de vidéos www.xpbio89.fr.
La plateforme XP’Bio 89 bénéficie pour partie du financement du ministère de l’Agriculture et de l’alimentation dans le cadre de France Relance, Casdar et du Conseil régional BFC.
Ce sont 2,5 hectares qui sont consacrés à l’expérimentation pluriannuelle en agriculture biologique, sur Marsangy, près de Sens, en sol peu profond à silex, représentatif du potentiel de production d’une grande partie du département.
La plateforme est un concentré d’objectifs factuels : la recherche d’itinéraires techniques alternatifs et innovants, la performance technico-économique au service des attentes qualitatives et quantitatives et le développement de pratiques adaptables à tous types d’agriculture.
Trois thématiques développées
La plateforme XP’Bio 89 développe trois thématiques. La première sur les essais de variétés pour produire des céréales en lien avec nos débouchés. Sur près d’un hectare, une quarantaine de variétés de blés, dont des blés améliorants et biscuitiers, ainsi que certaines encore sous numéros, sont mises en test pour connaître leur adaptation au territoire et leur aptitude en termes de productivité et de qualité technologique.
Dans ce module d’essai, sont aussi présents une vingtaine de variétés autres que les blés comprenant des triticales, des seigles, des épeautres (petit et grand) et des avoines.
La seconde thématique concerne les essais mélanges pour cultiver en associant des céréales à paille et des légumineuses. Sur 0,8 hectare, ce sont 26 comparaisons qui sont semées allant du blé solo au blé associé à du pois fourrager en passant par du triticale associé à de la fèverole. L’objectif est de chiffrer les avantages (nutrition azotée, gestion des bioagresseurs et des adventices) et les inconvénients de chacun des mélanges (facilité de récolte, gestion de la collecte…) au regard des espèces cultivées en solo.
Enfin, la troisième catégorie est sur les essais fertilisation pour fertiliser sa culture et améliorer la fertilité des sols. Les spécialités testées vont de la fiente de poules aux apports de biochar et occupent près de 0,9 hectare. La culture support à ces tests est cette année un blé tendre avec un objectif de blé meunier et c’est autant le choix de la spécialité que la stratégie d’apport (date, dose, fractionnement) qui sont étudiés. Une partie des tests est consacrée à la biostimulation. Le suivi d’indicateurs de sols (test bêche, pénétromètre…) et de nutrition azotée ont d’ores et déjà été mis en place au printemps. Une partie des modalités pourra être reconduite en pluriannuel sur d’autres cultures.
Dans le contexte sanitaire actuel, la visite de la plateforme initialement prévue en juin 2021, ne pourra être mise en place. Aussi, pour vous faire partager les résultats, un site internet a été créé avec la mise en ligne régulièrement de vidéos www.xpbio89.fr.
La plateforme XP’Bio 89 bénéficie pour partie du financement du ministère de l’Agriculture et de l’alimentation dans le cadre de France Relance, Casdar et du Conseil régional BFC.