Concours de labour JA de Guérigny-Pougues

« C'est un début »

Le 21 septembre, les JA de Guérigny-Pougues tenaient leur concours de labour sur une parcelle mise à disposition par Olivier Pieuchot (Ferme de Bizy) à Parigny-les-Vaux. Au total, une dizaine de concurrents avait fait le déplacement. Nicolas Pesson, président des JA du canton, précise : « nous avions d'autres animations prévues en parallèle afin d'attirer le grand public à cet événement ».

Ainsi, afin de faire rayonner le rendez-vous, un concours d'épareuse était proposé. Nicolas Pesson développe : « Je suis entrepreneur dans le broyage et cela me plaît grandement. De ce fait, je me suis dit que cela pouvait compléter notre concours de labour et permettre à d'autres passionnés de s'en donner à cœur joie dans ce domaine. Nous avons cinq concurrents, c'est un début ». En sus, un marché du terroir était organisé : « Nous sommes proches de Nevers, et cela permet de faire découvrir les producteurs locaux à tous tout en montrant notre solidarité avec leur travail. Nous avons cinq producteurs présents, là encore c'est un début et nous espérons attirer un peu plus de monde pour la prochaine édition ». Nicolas Pesson précise que : « Peut-être que ces deux nouveautés donneront des idées à d'autres cantons. Dans tous les cas, nous faisons ce genre de manifestations pour faire plaisir à tout le monde ».

Soutien pour l'avenir

En effet, pour lui, un concours de labour est bien plus qu'une simple compétition : « Il n'y a pas de nul ou de bon. Nous sommes tous égaux ce jour-là, et tous là pour s'amuser ». Selon lui, ce point est important notamment pour la cohésion des JA du canton : « Nous avons augmenté nos effectifs depuis l'an dernier en passant de six adhérents à 13 actuellement, en accueillant, entre autres, des jeunes de 16-17 ans. Afin de les intégrer au mieux, la convivialité est indispensable, car s'ils ont des questionnements pour leur avenir, qu'ils s'installent ou non, il faut qu'ils se sentent en confiance pour nous interroger ; dans un milieu qui est parfois décrié par le grand public ce soutien peut être appréciable ». Sur cette dernière thématique, il ajoute : « La profession est parfois mal vue par la population, et permettre à la population de tous horizons de venir assister à nos concours de labour, nous permet de leur montrer que l'on fait du bon travail ; en somme, que ce que l'on fait est juste ».