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Chronique ovine

Chronique ovine sur l'économie de concentré

Dans un contexte de forte augmentation des aliments, tout ce qui permet d’économiser du concentré est bienvenu.

Par Equipe technique ovine de Bourgogne-Franche-Comté et Laurence Sagot (Institut de l'élevage CIIRPO)
Chronique ovine sur l'économie de concentré
Séparer les simples des doubles en début de lactation en bergerie représente une économie de plus de 20 kg par simple (Crédit : CIIRPO)

C’est une des règles d’or en élevage ovin : constituer des lots d’animaux homogènes, avec des besoins alimentaires équivalents, afin d’adapter la ration au mieux et ne pas gaspiller d’aliment. Ainsi, retirer les brebis vides dès que les brebis du lot de gestantes sont complémentées en concentré, c’est une économie de 25 à 35 kg de concentré par vide. Séparer les brebis simples et les doubles en fin de gestation, c’est une économie de 4 à 6 kg de concentré par brebis portant un seul agneau. Séparer les brebis simples et les doubles en lactation, c’est une économie de 20 à 25 kg de concentré chez les brebis allaitant un seul agneau. Enfin, séparer les brebis en début et fin de lactation, c’est une économie de 5 à 10 kg de concentré chez les brebis en début de lactation.

Ne pas prolonger les lactations

Pour les agneaux, le premier mois d’allaitement est déterminant. Les quantités de concentré qu’ils consomment jusqu’à l’abattage se jouent à cette période. Il est donc primordial de bien alimenter les brebis au risque de distribuer encore plus de concentré aux agneaux. Par contre, prolonger la lactation des brebis en bergerie au-delà de 70 jours n’apparaît pas judicieux compte tenu du contexte de prix des aliments. Il n’y a pas d’économie notable de concentré à attendre chez les agneaux et il faut continuer à alimenter les brebis.