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Ventes de l'Union Charolais Croissance

Fin de saison sur une note positive

La dernière vente de la saison de l’Union Charolais Croissance s’est déroulée mercredi 22 février. Vingt-sept veaux ont été vendus lors de ce rendez-vous proposé par l’UCC à Créancey.

Par AG
Fin de saison sur une note positive
Jean-Luc Gaudry, éleveur à Viévy, a participé à cette édition. Il témoigne.

L’Union Charolais Croissance achevait sa saison de ventes le 22 février à Créancey. À l’issue de leur passage sur le ring, 26 des 32 taureaux présentés ont été vendus au prix moyen de 3 656 euros. Un autre reproducteur a trouvé preneur dans la foulée, faisant monter le taux de vente de cette édition à 84 %. L’enchère la plus élevée (5 800 euros) a été réalisée par Tropico, un veau né à la SCEA des Chapuis (71) et acheté par le Gaec Lépée (21). « Nous espérions peut-être un peu plus de présence aujourd’hui mais le bilan reste positif », mentionne Bruno Elmanowsky, technicien à l’UCC, « sur l’ensemble de nos six ventes de l’année, celui-ci est même plus que positif puisque nous enregistrons 209 transactions. Habituellement, nous vendons entre 15 et 20 veaux à l’issue de six rendez-vous : si cela est encore le cas cette année, nous battrons notre record établi en 2022 avec la vente de 218 veaux ».

Rencontre avec un acheteur

Jean-Luc Gaudry s’était muni d’une palette et faisait donc partie 40 acheteurs potentiels de cette édition. Cet éleveur de la commune de Viévy, dans le canton d’Arnay-le-Duc, s’était déjà déplacé à Créancey le 10 février, dans le cadre de la vente du GIE Charolais Évaluation : « Je recherchais un taureau sans cornes mais je n’avais pas pu en acquérir un, c’est pourquoi je suis revenu aujourd’hui », confiait le Côte-d’orien juste avant le début des enchères, « le catalogue que l’on m’a fourni il y a une dizaine de jours m’a permis d’identifier quatre ou cinq taureaux de ce type, tous sont susceptibles de m’intéresser. Je n’ai pas vraiment de préférence, je n’ai pas fait de classement, je verrai bien comment se passent les enchères. Mon budget ? Je reste dans l’idée de ne pas dépasser 3 300 euros. Si je n’arrive pas à en avoir un, ce n’est pas très grave : je n’en ai pas besoin dans l’immédiat, c’est surtout pour l’année prochaine. Malgré tout, je n’aime pas attendre et me précipiter pour faire un achat : c’est souvent dans ce cas de figure que l’on fait les mauvais choix ».

Le deuxième est le bon

Jean-Luc Gaudry, une fois les enchères lancées, n’arrive pas à « décrocher » le premier veau sans cornes malgré une enchère à 3 200 euros. Sa deuxième tentative sera la bonne : l’éleveur est le dernier à miser sur Salem, un veau né à l’EARL des Quatre saisons en Saône-et-Loire. L’animal est acquis pour la somme 3 600 euros : « j’étais sur le point de baisser ma palette, j’étais déjà au-delà de ma limite, mais j’ai bien compris qu’il fallait mettre un peu plus pour l’avoir… Je me le suis permis car les taureaux de réforme se vendent mieux que les années passées. Le dernier veau qui m’intéressait, qui s’est présenté plus tard sur le ring, n’a pas été vendu : j’aurais pu l’avoir à la mise à prix. Tant pis, il ne faut rien regretter ! Je pense avoir un bon veau, que je mettrai sur quelques vaches cette année mais comme je l’ai déjà dit, il me sera surtout utile lors de la prochaine campagne. Ce reproducteur me sera livré chez moi dans les 15 jours. C’est la deuxième fois que j’achète en station. La première et dernière fois, c’était au tout début des années 1990, lors de mon installation ».